mai 25, 2020

Goma : ULPGL contre la COVID-19, 5 hôpitaux de GOMA reçoivent des matériels de protection

  La RDC a  enregistré 2296 cas des malades de la covid-19 dont 67 décès et 337 personnes guéries.  
Une dizaine d’étudiants de l'université libre des pays des grands-lacs, accompagnés des quelques autorités de leur université "ULPGL GOMA", viennent de faire un don des visières au personnel soignant des hôpitaux  KESHERO, CEBCA KESHERO (BETHESDA) et VIRUNGA, CHARITE MATERNELLE et HOPITAL HEAL AFRICA à Goma. Ces étudiants en médecine  et technologie ont distribué aussi des masques lavables aux femmes enceintes et allaitantes pour les appuyer dans le respect des mesures-barrières de la lutte contre covid-19. « Actuellement, en RDC comme au monde entier, face à la pandémie du corona virus, les médecins sont les plus exposés ». Reconnait Nathan BANZI coordonnateur du projet de riposte à la maladie à covid-19, PRIMCOV et étudiant en troisième année de doctorat en médecine. A lui d'ajouter qu'il est également impératif de s'occuper des personnes vulnérables pendant cette période, notamment les femmes enceintes et allaitantes, et les personnes de troisième âge. 
200 masques pour les femmes et 500 visières ont été remis par ces universitaires qui visent  à améliorer les conditions de travail des médecins et femmes qui, selon le PRIMCOV nécessitent une attention particulière dans cette période où le monde entier face à la pandémie du covid-19.

Le docteur Steves KISEMBO, médecin directeur BETHESDA, un des hôpitaux bénéficiaires des kits de protection, félicite la bravoure des étudiants de l’ULPGL. « Nous disons merci à ces étudiants pour ce geste des étudiants qui montrent leur souci de participer à la prise en charge des malades ».   
Les matériels livrés par ces étudiants aux grands hôpitaux urbains, serviront non seulement dans la lutte contre la covid-19 mais aussi dans la pratique de prévention et contrôle en milieu hospitalier.
Ghislain Baraka

RDC : Des déplacements massifs à Rutshuru suite aux exactions des FDLR, réaction de la communauté Hutu

Les affrontements entre des groupes armés (FDLR, APCLS, CMC et NYATURA) ont fait plusieurs morts et blessés ce lundi en groupement de BUKOMBO dans le territoire de Rutshuru dans l’est de la RDC. Des déplacements massifs sont enregistrés depuis le début du mois de mai dans le même territoire depuis le début du mois.
Ce lundi 25 mai 2020, plusieurs maisons ont été incendiées par des rebelles Selon la société civile, l’armée Rwandaise est depuis deux mois sur le sol congolais, dans l’est du pays. Plusieurs sources indépendantes en RDC  révèlent que l’armée rwandaise en collaboration avec les forces armées de la république démocratique du Congo opèrent contre les FDLR qui sèment terreur au Nord-Kivu depuis 1994. Paul KAGAME, le président Rwandais a démenti, en avril dernier, la présence de ses militaires en RDC après une attaque dans le parc de VIRUNGA qui a fait 17 morts. Des voix se sont levées de partout dénonçant l’infiltration des militaires rwandais dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo, chose qui n’a pas été confirmée ni par les FARDC, ni par les autorités politico administratives du Nord-Kivu.
Innocent RUGERO, coordonnateur provincial de la jeunesse HUTU, appelle la communauté internationale, la CIRGL et le gouvernement Congolais au dialogue pour retrouver la sécurité dans cette partie du pays. « Ce sont les paisibles citoyens qui sont entrain de succomber. Nos représentants sur le terrain nous révèlent que ce matin il y a eu des morts.  Beaucoup de blessés ont été conduits à MWESO pour les soins et malheureusement tout ça, se passe sous l’œil impuissant des forces de l’ordre ».
Les grandes agitations des forces démocratiques des libérations du Rwanda (FDLR) se sont réactivées beaucoup plus après la mort de Sylvestre MUDACHUMURA, un ancien moteur de cette rébellion en septembre 2019.      

Ghislain Baraka

Double assassinat à BUNAGANA, le bilan s'alourdit

  Meurtre par balles de deux jeunes à Rutsuru dans l'agglomération de Bunagana la nuit de vendredi à ce samedi 16 janvier. C'est à ...