décembre 24, 2019

GOMA : Une fête avec des enfants en situation de misère à Mugunga



Pour fêter avec les enfants, encadrés à MUGUNGA par l’association salvatrice de l’humanité (ASH), une vingtaine des jeunes étudiants de l’université des pays libres des grands lacs(ULPGL) en collaboration avec  ACSF ‘’Action conjointe pour la stabilité des familles’’, ont partagé avec  des enfants non accompagnés, enfants malnutris et enfants orphelins de Mugunga-Lac vert. Ce mardi 24 décembre, plusieurs parents organisent des fêtes en famille pour la date du 25 décembre, dédiée à la fête de noël ou des enfants.  La dynamique des jeunes artisans de la paix ‘’DJAP’’, une association des étudiants de l’ULPGL, organise chaque année des visites des orphelins et des centres des enfants dont la vulnérabilité touche la sensibilité des observateurs. Cette année, accompagnée techniquement de CAAP-TUJITEGEMEE (une association qui lutte contre la misère),  cette dynamique vient d’offrir aux enfants, des denrées alimentaires de fête dans l’objectif d’éveiller la conscience de la communauté sur l’importance de partager avec des personnes vulnérables pendant les jours de fête de Noel et de nouvel an. « Nous avons cotisé pour que ces enfants puissent aussi fêter demain, c’est pour leur apporter un sourire, nous volons qu’ils puissent aussi partager demain comme tous les autres enfants de Goma, nous sommes étudiants, nous aurions voulu faire plus que ça mais nous avons fait un geste selon nos petits moyens ». Déclare Abdoul Fabien, coordonnateur de la dynamique des jeunes artisans de la paix  devant les enfants bénéficiaires.

De son coté,  David MINGINGO, de l’association salvatrice de l’humanité rappelle que les enfants sont un espoir du Congo. Il plaide auprès de la communauté internationale et à toute personne de bonne volonté de soutenir les actions de compassion aux enfants vulnérables et surtout les malnutris identifié à l’Est de la RDC.
Dans l’année 2020, CAAP-T projette suivre de près certains cas délicats de vulnérabilité pour assurer, par ses services, une vie meilleure et d’espoir.      

Ghislain Baraka  


décembre 20, 2019

Insécurité à MABANGA-NORD/GOMA. TÉMOIGNAGES:



Les bandits n'ont pas réussi leur mission de visiter des maisons. C’est dans la nuit de jeudi à ce vendredi 20 décembre 2019 au quartier Mabanga-Nord dans la commune de Karisimbi. La population vigilante a bien avant, lancé des cris d’alerte et des sifflets lorsque des suspects sillonnaient dans l’avenue KINDU quelques minutes avant minuit. Voilà qui a effrayé les bourreaux qui ont pris les larges. Un d'eux, caché dans un trou prévu pour un poteau d’électricité, a été récupéré par des jeunes en colère. Avant de le tabasser ils ont fouillé dans son sac où ils ont trouvé des vêtements de la police.
Photo Tasse de paix
« Ceci nous signifie que c’est un collaborateur des agents de l’ordre » témoigne un habitant. Les jeunes  l'ont brûlé vif sur la route à l'avenue KINDU dans le secteur BINGOMBE. Tôt le matin, une jeep de la police nationale congolaise a débarqué pour récupérer le corps. Après le départ des agents de la police, quelques jeunes ont mis le feu sur le bureau du quartier Mabanga-nord, situé en face de la paroisse catholique ‘’Notre dame d’Afrique’’. Quelques agents du bureau sous anonymat parlent d’un bilan lourd dans cet incendie ; « Il y avait dans ce bureau, deux machines ordinateurs, deux postes téléviseurs, deux boucliers pour policiers, des tables, des chaises-plastiques, des bancs, des bêches et pioches et plusieurs documents et dossiers de cette entité de base ».

La circulation et les activités ont été bloquées à la première heure sur la route Katoy,  plusieurs écoles de Katoy et Mabanga-nord (deux quartiers voisins) n’ont pas fonctionné suite à la psychose dans la matinée. Des détonations de coups de balles ont duré quelques minutes avant que la police ne disperse les manifestants qui ont barricadé la route.
C’est pour la troisième fois que ce bureau abritant la police, le chef de quartier et le service de renseignement vient d’être incendié par des manifestants qui accusent les autorités basiques du silence face aux problèmes sécuritaires du milieu.   

Ghislain Baraka

décembre 12, 2019

GOMA : Deux enfants de moins de 5 ans dans les mains des kidnappeurs, 3 semaines déjà


 Ariane BALUME de quatre ans et Josué AKSANTI de trois ans ont été kidnappés, ça fait 21 jours. Le conseil local de la jeunesse de Ndosho, un quartier de la commune de Karisimbi à Goma, a manifesté son indignation ce jeudi 12 décembre 2019.
La marche qui a commencé à Ndosho sur la route nationale numéro trois, s’est conclue au gouvernorat de la province du Nord-Kivu.
Les manifestants réclament l’implication des dirigeants de la province du Nord-Kivu pour le retour de deux enfants de moins de 5 ans kidnappés dans leur quartier depuis 3 semaines. Le président de la structure juvénile de la commune de Karisimbi révèle que les ravisseurs exigent une rançon à verser via le réseau de télécommunication airtel pour relâcher des victimes.
« Les parents de Josué et Ariane n’ont pas assez de moyen pour totaliser le montant réclamé par les ravisseurs, la jeunesse veut actuellement que les autorités politico-administratives trouvent une solution pour que ces petits enfants regagnent sains et saufs leurs familles ». Propos de Salomon BAENI après la manifestation.
Salomon BAENI, président de la jeunesse de la commune de KARISIMBI

Les jeunes manifestants ont chuté au ministère provincial de la justice, à l’assemblée provinciale et au gouvernorat du Nord-Kivu où ils ont déposé leur mémorandum. Le ministre de la justice comme le vice-président de l’assemblée provincial ont tous promis une implication de la part des autorités provinciales pour mettre fin à ce phénomène de kidnapping à l’est de la RDC.  


Publié par Ghislain BARAKA

octobre 15, 2019

Université catholique la sapientia : Rentrée académique 2019-2020


Rentrée académique à l’UCS « université catholique la Sapientia » ce mardi 15 octobre 2019, une université située au Sud de la ville de Goma, à l’est de la RDC.
 
Des nouveaux étudiants de la première année de graduat commencent, habillés en rouge et noir. Ils paraissent nombreux à 12heure, heure de la pause, à faire des mouvements sur la nouvelle belle route construite devant leur patrimoine. Les nouveaux étudiants inscrits en G1 se promènent déjà près du campus et ceux venus de l’extérieur de Goma restent à admirer la beauté du chantier de la nouvelle cathédrale en construction à côté de l’université. Nombreux parmi eux disent être heureux de débuter leurs études académiques dans cette institution aux beaux paysages du sud de la ville volcanique.

Cette université qui fonctionne depuis 2011 est située au Nord-Kivu, en ville de Goma (est de la RDC), dans la commune de Goma au quartier Keshero.
Comme dans toutes les institutions universitaires de la République démocratique du Congo la rentrée académique a été officiellement ouverte ce mardi. 


Actuellement, les institutions universitaires sont de grande importance dans la vie des jeunes de l’est du Congo, une partie du pays très citée dans des médias à cause des conflits ethniques, l'insécurité et des épidémies comme Ebola qui engouffrent les peuples du Kivu.
 



Ghislain BARAKA

octobre 03, 2019

Nord-Kivu: Part du journaliste congolais dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux


Dix-sept journalistes de la région du Kivu, à l’est de la RDC participent depuis lundi 30 septembre à un atelier de formation des journalistes sur la justice pénale en matière de crimes internationaux et la couverture médiatique des procès pour les crimes internationaux.

La première phase de la formation qui a consisté à outiller les journalistes sur la notion de textes juridiques a pris fin ce mercredi sous la guidance de deux formateurs et avocats de Trial international, une organisation non-gouvernementale qui lutte contre l’impunité des crimes internationaux et qui soutient les victimes dans leur quête de justice àGoma. 

Les deux provinces voisines, Nord-Kivu et Sud-Kivu ont enregistré récemment des crimes graves qui ont été documenté et dont des procès ont abouti à des bons résultats en faveur de victimes. C’est comme celui de Fréderic BATUMIKE du Sud-Kivu et ses collaborateurs ainsi que celui de TABO TABERI TSHEKA du Nord-Kivu. Ces deux chefs-rebelles ont torturé, tué, violé des pauvres citoyens pendant des périodes de guerre qui se sont répétées à l’est du pays.
Les journalistes informés sur le statut de Rome, des éléments de crimes et d’autres textes juridiques  produiront avec du professionnalisme leurs reportages dans des procès pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

La deuxième phase centrée sur la couverture médiatique des procès pour deux jours débute ce jeudi matin dans le même cadre de soutenir les efforts de la lutte contre l’impunité en RD.Congo.

Il sied de signaler que ces activités organisées par RCN&JD « réseau citoyen/Citizen Network justice-démocratie»  sont soutenues par l’union européenne.  

Ghislain Baraka

Double assassinat à BUNAGANA, le bilan s'alourdit

  Meurtre par balles de deux jeunes à Rutsuru dans l'agglomération de Bunagana la nuit de vendredi à ce samedi 16 janvier. C'est à ...