QUELQUES VILLAGES DE RUTSHURU SE VIDENT DES POPULATION PETIT A PETIT

Suite aux tracasseries faites par des militaires FARDC incontrôlés, certains groupements du territoire de RUTSHURU, un territoire situé à l’est de la RDC soit 72 kilomètres de la ville de GOMA sont abandonnés petit à petit.

 Il s’agit de Bugina, kashari, Kanombe, Ruvumu1, Ruvumu2, Mutovu et Nkokwe  en groupement GISIGARI Chanzu, Nyarubara, Runyoni et Bunagana en groupement JOMBA. Selon les jeunes ressortissants des ces coins et aujourd’hui habitant à Rutshuru centre l'insécurité monte au créno.

Ces jeunes l’ont révélé le vendredi 5 aout au cours d’une réunion convoquée par le CTJ « conseil territorial de la jeunesse » de Rutshuru, la quelle réunion visait l’éveil de conscience de ces jeunes pour qu’il puisse plaider pour leurs familiers vivant à l’intérieur.

Les victimes des tracasseries ont commencé à aller se refugier en Ouganda

Selon certains participants à ces assises  les habitants ne savent plus supporter les tortures (fouets, travaux forcés, pillage et menaces) qu’ils subissent des militaires de l’armée congolaise : «Le mardi de la semaine en cours ils ont torturé un citoyen après l’avoir pillé ; tabassé à mort il poursuit les soins appropriés à l’hôpital de Rutsiro, les militaires qui contrôlent chez nous (GISIGARI) ont torturé une femme car ne voulant pas les autoriser d’égorger son chien qu’ils desiraient pour une viande et lui ont exiger de payer une somme de 27.000FC après l’avoir tabassé ; chez nous à JOMBA le colonel fait travailler la population dans des champs qu’il occupe par force et tous les hommes doivent aller cultiver deux ou trois fois la semaine et malheur à celui qui aura des motifs d’absence !!! S’exclame le jeune… Nous avons beaucoup d’information mais toute vérité n’est  pas bonne à dire »

 Quelle sont les preuves que c’est l’armée congolaise qui vraiment tracasse le peuple Rutshurois ?

Les jeunes disent avoir des preuves ; «  un militaire a été attrapé par la police à 20h entrain de piller dans une maison à RUVUMU, on est resté avec lui toute la nuit jusqu’au matin  et c’est  le colonel Manzikazi de Rumangabo qui contrôle le régiment d’où provient ce bourreau   qui est intervenu pour le récupérer et aujourd’hui toute l’équipe a été mitée »

Tasse de paix a contacter certaines autorités militaires citées et ont promis régler la situation

Ghislain Baraka