août 30, 2019

Instaurer la justice dans la RDC est un besoin urgent


 « Construire la cohésion sociale tout en appliquant la justice en zone post conflit », est le thème du  débat public avec panel organisé ce vendredi 30 août 2019 par la communauté BloGoma (une association des blogeurs de Goma à l’est de la RDC).

A 9h, l’activité débute avec la projection du film « The persecutor » de Leslie Thomas, qui retrace certains crimes mondiaux liés aux violences sexuelles faites aux femmes et filles, ainsi que d’autres délits commis par les forces armées en période de guerre.

Photos des participants et panélistes à l’hôtel BUNGWE
 L’extrait du film parlant de la RDC montre que les avocats ayant travaillé dans le dossier « crimes de guerre à MASISI » en province du Nord-Kivu lors du procès MINOVA, dénoncent l’injustice des juges à la sortie du verdict qui n’a jugé coupables que deux militaires sur une cinquantaine de suspects pour cas de viol des femmes et filles de ce territoire du Nord-Kivu après la guerre du M23. 
Après la projection du film, les panelistes ont essayé de critiquer le film en déterminant la cohésion social possible entre la population victime des atrocités commises par les militaires et les éléments des forces armées congolaises. 
 
Le débat
« Cette cohésion sociale est-elle possible alors que les instruments envisagés  pour son instauration sont méconnus de la population ? » Question de Thierry MASHAGIRO,  étudiant en droit à l’Université Catholique la Sapientia de Goma.
« Nul n’est censé ignorer la loi… » Débute Maître Rita Salama, enseignante en faculté de droit à l'Université de Goma, avocate au bateau de Goma, pour répondre à la question. « Il peut arriver certes que la population ne soit pas informée de ses droits, mais il y a autant de défenseurs juridiques qui ont étudié pour ça, pour défendre les droits de ceux qui ne le peuvent pas. Aussi, par l’organisation des ateliers de formation et des programmes de sensibilisation je pense qu’on peut parler au peuple de leurs droits », poursuit-elle.
Quels sont les efforts fournis par l’auditorat militaire pour lutter contre les violences faites aux femmes en période de guerre ? Et ces militaires, commettent-ils ces délits sans savoir que c’est condamnable par la loi ou sont-ils sensibilisés avant d’aller en milieu de guerre ? Gracias KIBANJA, participante.
Amisi Mubwala Boko, lieutenant magistrat, substitut de l'auditeur à l'auditorat militaire
« Les militaires sont comme des robots et l’engagement au travail militaire c’est une transformation civile. Il faut chaque fois les sensibiliser sur leur conduite morale avant de les envoyer sur le terrain. Et c’est ce que nous faisons tous les jours. La phase de sensibilisation morale et judiciaire précède chaque mission. S’ils se méconduisent, c’est avec forte conscience. Je signale en même temps que certains civiles sont des fois complices des crimes en refusant de dénoncer ces bourreaux… » Fustige le lieutenant magistrat AMISI de l’auditorat militaire de GOMA pour répondre aux préoccupations des participants.

 Mais pour Monsieur Fidèle Bafilemba, Chercheur Indépendant et activiste des droits humains,  l’Etat Congolais doit faire son travail et chacun à son niveau concourir à l’instauration de la justice dans la société, l’Etat devrait aussi ériger un mausolée pour monumentaliser la RDC qui est caricaturée de capitale mondiale de viol. 
Plus de 150 personnes ont participé à ces échanges, avec la représentativité des cadres de plusieurs structures opérationnelles à GOMA, notamment Habari Rdc, Yole Africa, Africtivistes, Salon Scientifique des Femmes, Kongo Mwinda, et autres. L’activité s’est déroulée à l’occasion du mois de la justice, août ».


Par Ghislaine FAIDA MABOKO

août 12, 2019

Bemba, le nouveau Coordonnateur de LAMUKA appelé à compatir avec le peuple de l’Est de la RDC



La fédération du mouvement de libération du Congo MLC Nord-Kivu 1 en ville de Goma  appelle le nouveau guide de la plate-forme politique LAMUKA à compatir avec les habitants de l’Est du pays surtout ceux de la province du Nord-Kivu, eux qui sont frappés par l’insécurité grandissante  et de chez qui depuis un certain temps, s’aggrave l’épidémie d’Ebola. 
Le cadre provincial du Nord-Kivu de ce parti cher à Jean Pierre Bemba exige aussi au gouvernement Tshilombo d’organiser le plus tôt possible, les élections municipales.
 



Ils se sont réuni à Goma samedi 10 août au centre d’accueil Isidore BAKANJA, pendant qu’ils profitaient de féliciter leur leader Jean Pierre Bemba Gombo pour sa nouvelle charge de cordonner la plate-forme LAMUKA. Pour rappel, Jean Pierre Bemba a remplacé Moïse Katumbi à la tête de LAMUKA depuis le 30 juillet dernier et il aura un mandat de trois mois.
 La coordination du MLC en province du Nord-Kivu souhaite la continuité de la lutte dans les pas de KATUMBI.
Les membres MLC entrain de signer leur déclaration
« Soucieux de préserver dans l’intérêt suprême de la nation les acquis de la démocratie en République démocratique du Congo, nous tenons à présenter non seulement nos remerciements à l’endroit du coordonnateur entrant étant donné que ce n’est pas par un fait de hasard mais que c’est à la suite de son patriotisme, son nationalisme, son savoir-faire, sa fidélité et ses qualités d’un grand rassembleur mais aussi le souci du peuple congolais de l’aspiration au progrès social et à la lutte contre les antivaleurs pour une bonne gouvernance.
En effet, nul n’ignore les multiples défis au quel notre cher et beau pays est confronté.
Nous citons : la crise de confiance entre les autorités actuelles au pouvoir et les populations, les quelles autorités issues des élections émaillées des plusieurs irrégularités et tricherie à tous les niveaux, le non-respect des textes légaux et leur violation flagrante par les institutions sensées devoir les protéger à l’occurrence : la cour constitutionnelle et la commission électorale indépendante CENI, la corruption institutionnalisée dans tous les secteurs de la vie courante, l’insécurité persistante voire entretenue dans la partie-est du pays en particulier en province du Nord-Kivu en général, nous citons le cas des ADF dans la partie grand-nord, les groupes armés locaux et étrangers dans toute la province, les tueries, les vols, les viols et le kidnapping à grand-ciel dans la ville de Goma et ses environs sous l’œil passif des services spécialisés. La persistance de la maladie à Virus EBOLA tendant petit à petit à dévaster la partie-est de la république… », Extrait de la déclaration politique de la fédération MLC-Goma.

 Ils ont ainsi invité le nouveau coordinateur de LAMUKA et président national de leur partie à planifier pour compatir avec la population de l’est de la république en général et en particulier celle de la province du Nord-Kivu qui, selon le MLC n’aspire rien qu’au changement sous l’impulsion de LAMUKA. La population sera appelé à se prendre en charge une fois la loi n’est pas respectée conclut cette déclaration signée par treize cadres du parti cher à Jean Pierre Bemba Gombo en ville de Goma.


Ghislain Baraka

Double assassinat à BUNAGANA, le bilan s'alourdit

  Meurtre par balles de deux jeunes à Rutsuru dans l'agglomération de Bunagana la nuit de vendredi à ce samedi 16 janvier. C'est à ...