janvier 16, 2021

Double assassinat à BUNAGANA, le bilan s'alourdit

 Meurtre par balles de deux jeunes à Rutsuru dans l'agglomération de Bunagana la nuit de vendredi à ce samedi 16 janvier. C'est à environ 100km de la ville de Goma au Nord-Kivu.

Les criminels se sont volatilisés dans la nature après leur forfait aux environs de 21 heures.

Tôt le matin ce samedi, une couche de la population a envahi la rue pour réclamer la paix, une denrée rare depuis décembre 2018.

Situation tendue depuis 7h dans l'agglomération de BUNAGANA en Groupement de Jomba. En colère pour un double assassinat la soirée de ce vendredi 15 Javier 2020, la population barricade la route et menace de descendre dementaler la barrière de TCHENGERERO a  5 km pour s'insurger contre les assassinats en répétition dans Cette entité indique une source locale.

Des coups de balles ont retenti pendant que la police dispersait les manifestants qui ont brûlé des pneus au quartier KAVUGIZA, quartier victime de ce fléau.


"les suspicions planent autour des vrais auteurs de ces actes criminels qui viennent de coûter déjà la vie de 5 personnes à l'espace d'un mois dans une cité où la sécurité était plus ou moins relative par rapport à d'autres entités du Territoire", regrette Justin Bon Seruh, leader en territoire de Rutshuru.


Le 30 décembre passé, 2 autres hommes avaient été tués à Bunagana centre.

Quelques jours avant c'était l'assassinat d'un militaire de la LENI.

Rédaction

juillet 01, 2020

Covid19-Confinement : La police accusée de meurtre à GOMA


Une mère allaitante et un garçon de 17 ans tués par des éléments de la Police qui faisaient respecter le port des masques à MUGUNGA. Conséquence ; le bureau de la PNC incendié ce mercredi.  

Tristes détails
Mardi à 14h, le jour du 60ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, des jeunes qui se réunissaient dans une maison pour suivre la télévision ont été dispersés dans l’avenue KANZANA par des policiers parce qu’ils ne portaient pas des masques. Un d’eux a reçu une balle dans la tête. Ce mercredi, un jour après, les habitants de KANZANA ont décidé de manifester leur colère. Sur leur route, vers le rond-point CCLK (un des carrefours mouvementé du quartier MUGUNGA), les policiers qui tentaient de réprimer la manifestation ont tiré des balles. Une femme qui allaitante, assise dans son kiosque a été atteinte au niveau du ventre et son bébé dans la jambe. La vie de la mère n’a pas été sauvée. Son bébé blessé est conduit à l’hôpital.
   
Une vive tension  s’en est suivie au rond-point CCLK, dans les avenues KANZANA et CEAVU où les manifestants exigent que justice soit faite. Le petit bureau de la police de CUAVU vient d’être incendié par les manifestants. Les manifestants ont brutalisé tous les passants qui portaient des masques, même un élément casque-bleu de la MONUSCO qui observait son cache-nez lui a été retiré.
Depuis le début du confinement en ville de Goma, le gouverneur de province du Nord-Kivu, NZANZU KASIVITA Carly a ordonné le respect des mesures contre la propagation du corona virus. Dans l’arrêté qu’il a signé le 19 mai dernier, le gouverneur a même évoqué des amendes aux contrevenants, lesquelles seraient à la base de l’active présence des éléments de la police dans les quartiers de Goma.
 Plusieurs organisations de la société civile condamnent actuellement les violations des droits humains par des agents de l’ordre. En avril dernier, un jeune de 23 ans a été tué à Ndosho dans une dispute liée aux respects du confinement. Plusieurs citadins (même des journalistes) ont été brutalisés dans cette période du confinement par des éléments de la police et d’autres ont été arrêtés arbitrairement.    

Ghislain Baraka   


juin 05, 2020

Environnement: PERFECT SARL fait de l’art à partir des déchets


Perfect SARL qui fonctionne depuis 2018 à Goma en province du Nord-Kivu, fabriquent des meubles et plusieurs autres œuvres d’arts à partir des déchets recyclés. C’est aussi une façon de contribuer à la protection de l’environnement et surtout un coup de main dans la lutte contre le changement climatique, propos de Monsieur Elie BIGABWA Directeur générale de cette entreprise.
Goma est une ville touristique de l’est de la RDC, mais on y observe dans plusieurs quartiers des déchets et des immondices malgré les taxes de la marie sur l’environnement. Non seulement les sachets et les plastiques constituent un obstacle pour l’évolution des plantes agricoles et jardinières mais elles contribuent également à la souillure de GOMA.
Les agents de Perfect collectent souvent dès les dépotoirs de la ville, ces éléments pour les exploiter artistiquement. Actuellement les œuvres les plus vendues de cette jeune organisation ce sont les meubles fabriqués en pneus.
Photo table au salon du bureau Perfect 

 «Nous ne voulons plus que les gens envahissent les parcs ou même les arbres de leurs champs pour fabriquer les meubles, embellir leurs salons par exemple…   Nous collaborons avec les propriétaires des engins roulant qui nous fournissent des pneus usés en cas de besoin pour en faire des meubles. Certaines grandes organisations œuvrant dans l’environnement nous soutiennent déjà. Actuellement nous sommes en phase de production  des meubles de luxe. Nous utilisons aussi des bouteilles plastiques pour beaucoup d'autres œuvres. Tous les nationaux et internationaux sont servis selon leurs commandes ».
 Le leader de Perfect renseigne en outre qu’en cette journée dédiée à l’environnement les prix des produits sont revus à la baisse jusqu’à 15%.
Les nations unies, en cette journée mondiale de l’environnement lancent un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel.  

juin 04, 2020

Joseph KABILA parle moins, c’est sa sagesse : Prof Justin HAGUMA


Ce jeudi 4 juin, c’est l’anniversaire de Joseph KABILA KABANGE, ancien président de la RDC. Cet homme de 49 ans d’existence sur terre, président de la RDC de 2001 à 2018 est mieux connu par son silence et son charisme. Ce que ses proches appellent sagesse.
Prof. Dr. Justin HAGUMA, Coordonnateur de la génération KABILA au N-K

« Il parle moins mais écoute plus, et je crois que la bible le dit : Un homme sage écoute plus et parle moins. Si tous les professeurs des universités et les intellectuels acceptent les idées de KABILA aujourd’hui c’est parce qu’il est fort. Il a un caractère fort surtout qu’il est difficile de sonder ses pensées et ses idées c’est dans le développement du pays ». Déclare le leader de la génération KABILA à Goma. Faute du confinement, la génération KABILA n’a pas organisé d’activité. En ville de Goma, chaque année, cette plateforme organisait une journée de réflexion à l’occasion de l’anniversaire de son autorité morale. Joseph KABILA est né le 4 juin 1974 en territoire de FIZI au Sud-Kivu.  
    Plusieurs citoyens congolais pensent que malgré les élections du 19 décembre 2018, le pouvoir de la RDC reste contrôlé par Joseph KABILA ; ce sont des faux préjugés, explique le professeur docteur Justin HAGUMA NVUNGANYI, coordonnateur de la génération KABILA en province du Nord-Kivu.
Actuellement, la RDC traverse plusieurs difficultés liées à la santé, la sécurité et même la vie socio-économique. Les partisans de l’UDPS, parti au pouvoir, pensent quant à eux que la situation sécuritaire de l’est du pays et d’autres obstacles vécus dans le quotidien du pays sont causés par la pandémie de la maladie à Corona Virus.

Ghislain Baraka     

mai 25, 2020

Goma : ULPGL contre la COVID-19, 5 hôpitaux de GOMA reçoivent des matériels de protection

  La RDC a  enregistré 2296 cas des malades de la covid-19 dont 67 décès et 337 personnes guéries.  
Une dizaine d’étudiants de l'université libre des pays des grands-lacs, accompagnés des quelques autorités de leur université "ULPGL GOMA", viennent de faire un don des visières au personnel soignant des hôpitaux  KESHERO, CEBCA KESHERO (BETHESDA) et VIRUNGA, CHARITE MATERNELLE et HOPITAL HEAL AFRICA à Goma. Ces étudiants en médecine  et technologie ont distribué aussi des masques lavables aux femmes enceintes et allaitantes pour les appuyer dans le respect des mesures-barrières de la lutte contre covid-19. « Actuellement, en RDC comme au monde entier, face à la pandémie du corona virus, les médecins sont les plus exposés ». Reconnait Nathan BANZI coordonnateur du projet de riposte à la maladie à covid-19, PRIMCOV et étudiant en troisième année de doctorat en médecine. A lui d'ajouter qu'il est également impératif de s'occuper des personnes vulnérables pendant cette période, notamment les femmes enceintes et allaitantes, et les personnes de troisième âge. 
200 masques pour les femmes et 500 visières ont été remis par ces universitaires qui visent  à améliorer les conditions de travail des médecins et femmes qui, selon le PRIMCOV nécessitent une attention particulière dans cette période où le monde entier face à la pandémie du covid-19.

Le docteur Steves KISEMBO, médecin directeur BETHESDA, un des hôpitaux bénéficiaires des kits de protection, félicite la bravoure des étudiants de l’ULPGL. « Nous disons merci à ces étudiants pour ce geste des étudiants qui montrent leur souci de participer à la prise en charge des malades ».   
Les matériels livrés par ces étudiants aux grands hôpitaux urbains, serviront non seulement dans la lutte contre la covid-19 mais aussi dans la pratique de prévention et contrôle en milieu hospitalier.
Ghislain Baraka

RDC : Des déplacements massifs à Rutshuru suite aux exactions des FDLR, réaction de la communauté Hutu

Les affrontements entre des groupes armés (FDLR, APCLS, CMC et NYATURA) ont fait plusieurs morts et blessés ce lundi en groupement de BUKOMBO dans le territoire de Rutshuru dans l’est de la RDC. Des déplacements massifs sont enregistrés depuis le début du mois de mai dans le même territoire depuis le début du mois.
Ce lundi 25 mai 2020, plusieurs maisons ont été incendiées par des rebelles Selon la société civile, l’armée Rwandaise est depuis deux mois sur le sol congolais, dans l’est du pays. Plusieurs sources indépendantes en RDC  révèlent que l’armée rwandaise en collaboration avec les forces armées de la république démocratique du Congo opèrent contre les FDLR qui sèment terreur au Nord-Kivu depuis 1994. Paul KAGAME, le président Rwandais a démenti, en avril dernier, la présence de ses militaires en RDC après une attaque dans le parc de VIRUNGA qui a fait 17 morts. Des voix se sont levées de partout dénonçant l’infiltration des militaires rwandais dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo, chose qui n’a pas été confirmée ni par les FARDC, ni par les autorités politico administratives du Nord-Kivu.
Innocent RUGERO, coordonnateur provincial de la jeunesse HUTU, appelle la communauté internationale, la CIRGL et le gouvernement Congolais au dialogue pour retrouver la sécurité dans cette partie du pays. « Ce sont les paisibles citoyens qui sont entrain de succomber. Nos représentants sur le terrain nous révèlent que ce matin il y a eu des morts.  Beaucoup de blessés ont été conduits à MWESO pour les soins et malheureusement tout ça, se passe sous l’œil impuissant des forces de l’ordre ».
Les grandes agitations des forces démocratiques des libérations du Rwanda (FDLR) se sont réactivées beaucoup plus après la mort de Sylvestre MUDACHUMURA, un ancien moteur de cette rébellion en septembre 2019.      

Ghislain Baraka

avril 03, 2020

Etudiants de la RDC contre covid-19, l’ULPGL fait le premier pas


Sensibiliser sur les mesures de prévention du corona virus, devient une préoccupation de tous les leaders au monde entier. Les étudiants à la faculté de médecine à l’université libre des pays des grands lacs à Goma dans l’est de la RDC ont entamé depuis jeudi 02 avril, les activités de sensibilisation dans les marchés commerciaux de la ville de Goma. Depuis que le chef de l’Etat Congolais, Felix TSHISEKEDI a déclaré le confinement sur toute l’étendue du pays, les écoles et églises sont fermés. Il n’y a que certains marchés qui sont en activité ; les petits commerçants vivent au taux du jour. « Nous vivons au taux du jour, si nous ne venons pas vendre ici, nos enfants vont mourir de faim à la maison pendant le confinement ». Déclare une vendeuse au marché ALANINE.
Banzi A. Nathan, coordonnateur PRIMCOV
Un groupe d’étudiants initiateurs du projet de riposte à la maladie covid-19 (PRIMCOV) sensibilise dans les marchés de Goma. Ils ont été les premiers à poser le geste d’installer de tanks d’eau sur les entrées des marchés de GOMA : VIRUNGA, KITUKU, ALANINE et NYABUSHONGO. Ils souhaitent qu’à chaque entrée et sortie du marché les gens se lavent les mains pour éviter la propagation du virus à partir des mains. En plein marché, ils parlent avec les vendeurs et leurs clients sur le danger du covid-19.
Illustration étalage au marché ALANINE
Ces étudiants médecins réitèrent  les conseils de l’organisation mondiale de la santé (OMS) qui sont : Se laver régulièrement les mains avec du savon, éviter des voyages moins utiles, tousser ou éternuer dans sa manche, rester à la maison en cas lorsqu’on est malade et autres. Chaque après échange, ces jeunes engagés distribuent des dépliants portant le message sur le corona virus.
BANZI AMANI Nathan, coordonnateur du PRIMCOV lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté, de les emboiter le pas. 
« Jusque-là nous sommes en train d’évoluer par nos propres moyens, parfois nous nous retrouvons à court de dépliants ou de l’eau dans les tanks, nous avons besoin que d’autres personnes nous soutiennent. Nous avons juste réuni peu de moyens en tant qu’étudiant. A notre niveau nous avons installé de points d’eau sur les quatre grands marchés de GOMA et ce n’est pas suffisant. Nous avons besoin d’aide ».     
PRIMCOV est un projet initié par les étudiants bénévoles de l’ULPGL/GOMA. Ces chercheurs soutenus par Goma Actif, une structure localese préoccupent de l’information  et sensibilisation sur la maladie à Covid-19 et le respect des mesures pour prévenir la maladie. Il lutte aussi contre les fake news qui engendrent la panique au sein de la population.
Ce vendredi 3 avril, la ville de Goma compte trois cas positifs du corona virus plus un à Beni. Ce rapport fait que le Nord-Kivu soit la deuxième province du pays la plus touchée par le covid-19. La RDC a, selon l’institut national de recherche biomédicale, totalisé 13 décès sur les 134 cas confirmés positifs.  

Ghislain Baraka

février 13, 2020

Festival AMANI, le gouvernement va toujours vous appuyer


« Ne découragez pas des bonnes idées, ne découragez pas notre ami Guillaume BISIMWA, le festival n’est pas du business ».
Selon le ministre national de la culture et des arts, ce festival initié au Nord-Kivu, intéresse actuellement toute la région des pays des grands lacs en général et la RDC en particulier.
Le festival AMANI commence ce vendredi 14 février à Goma dans l’est de la RDC. la RDC le soutient.
 
Photo pendant le point de presse à l’hôtel IHUSI
Le festival AMANI vient récemment d’être négativement critiqué par plusieurs acteurs de la société civile au Nord-Kivu. Jean Marie MUKUNDJI KIKUNI, délégué du gouvernement central au festival AMANI s’inscrit en faux et pense que le festival AMANI ira très loin en RDC, d’où son appel aux organisateurs de projeter les prochaines éditions dans d’autres provinces de la RDC. 
 « Le président de la RDC a dernièrement parlé d’une année des actions et plus des discours. Nous passons actuellement aux actions et les actions c’est aussi le festival AMANI ». indique le ministre de la culture et des arts pendant son speech lors du point de presse précédant la première journée du festival AMANI 2020.
Le festival AMANI qui s’organise en 7ème édition à Goma recevra plus de 35000 festivaliers locaux et étrangers à Goma, dans le Nord-Kivu.
La première journée sera agrémentée à par M’bilia Bel, une chanteuse de la Rumba Congolaise

Ghislain BARAKA

février 12, 2020

Mariage Camille Goret et Bernadette Vivuya, fruit du festival AMANI



Par Ghislain BARAKA
AMANI Festival est une organisation axée dans la culture et la promotion de la paix. Chaque année, à Goma dans l’est de la RDC, cette organisation réunit les jeunes des pays de la région des grands lacs et d’autres coins du monde. Lors de la 3ème édition en 2016, Camille Goret, journaliste français a participé pour sa première fois à cette messe culturelle, ceci est aussi sa première rencontre avec la journaliste de Goma, Bernadette Vivuya. La complicité nait de la Radio Amani, un média crée exclusivement pour relayer les activités culturelles du Festival. Au commencement de la relation, tout est discret et personne ne le médiatise, pas même dans les réseaux sociaux.  Un processus pas facile, il faut acheter des billets d’avion très souvent pour voyager et rencontrer son fiancé. Sous le témoignage de l’Etat civil (à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu), membres de famille et l’église catholique, Bernadette et Camille signent leur acte d’engagement au mariage ; Une union à vie.

Camille est né en France dans les Lisieux. Il a 36ans et Bernadette 30ans, elle est née au Congo dans la ville de BUNIA en ITURI, province voisine du Nord-Kivu.
Photo des mariés Betty et Camille 8/2/2020


L’Histoire d’amour
« Tout a commencé en Belgique au festival Esperanza où j’ai rencontré Guillaume BISIMWA, directeur du festival, comme il est directeur d’un festival il aimerait voir comment ça se passe dans d’autre festival ». Commence Camille. Esperanza est un festival qui date de plus de 20ans. C’est pourquoi aujourd’hui plusieurs organisateurs de festival d’autres pays y aillent pour puiser de l’expérience. « On a été mis en relation avant le festival, on a sympathisé, on a discuté et voilà qu’il m’a invité de venir ici à Goma, ma première fois c’est en 2016 à la 3ème édition que j’ai rencontré Bernadette ». Poursuit-il.
D’autres moments de travail ont réuni, plusieurs fois ce couple, en Europe tout comme en Afrique, l’amour a grandi et ils ont décidé de s’unir en mariage.  
En période préparatoire de la 7ème édition du festival AMANI février 2020, avec leurs membres de famille ils ont organisé les cérémonies coutumières, civiles et religieuses pour parfaire leur amour.
Cinq jours avant le festival AMANI (le 08/février), c’est la messe de bénédiction de ce mariage, à la chapelle des prêtres palottins de KESHERO, (sud de Goma) en présence des parents biologiques de Betty et de Camille, sous le parrainage de Guillaume BISIMWA, le Directeur du festival AMANI. Le prêtre célébrant a encouragé l’organisation du Festival qui a donné naissance à l’union de deux jeunes des continents différents.
Le festival AMANI est non seulement une activité de musique et dance pour la paix mais aussi un espace de partage des expériences entre festivaliers venus des pays de la région des grands lacs en Afrique et même ceux  du monde entier.
Cette activité culturelle tenue à l’est de la RDC chaque année joue un rôle de sensibilisation sur l’unité la cohabitation et la tolérance. Le Nord-Kivu est rongé depuis 1990 des tueries, massacres, tribalisme, guerres et plusieurs atrocités.


décembre 24, 2019

GOMA : Une fête avec des enfants en situation de misère à Mugunga



Pour fêter avec les enfants, encadrés à MUGUNGA par l’association salvatrice de l’humanité (ASH), une vingtaine des jeunes étudiants de l’université des pays libres des grands lacs(ULPGL) en collaboration avec  ACSF ‘’Action conjointe pour la stabilité des familles’’, ont partagé avec  des enfants non accompagnés, enfants malnutris et enfants orphelins de Mugunga-Lac vert. Ce mardi 24 décembre, plusieurs parents organisent des fêtes en famille pour la date du 25 décembre, dédiée à la fête de noël ou des enfants.  La dynamique des jeunes artisans de la paix ‘’DJAP’’, une association des étudiants de l’ULPGL, organise chaque année des visites des orphelins et des centres des enfants dont la vulnérabilité touche la sensibilité des observateurs. Cette année, accompagnée techniquement de CAAP-TUJITEGEMEE (une association qui lutte contre la misère),  cette dynamique vient d’offrir aux enfants, des denrées alimentaires de fête dans l’objectif d’éveiller la conscience de la communauté sur l’importance de partager avec des personnes vulnérables pendant les jours de fête de Noel et de nouvel an. « Nous avons cotisé pour que ces enfants puissent aussi fêter demain, c’est pour leur apporter un sourire, nous volons qu’ils puissent aussi partager demain comme tous les autres enfants de Goma, nous sommes étudiants, nous aurions voulu faire plus que ça mais nous avons fait un geste selon nos petits moyens ». Déclare Abdoul Fabien, coordonnateur de la dynamique des jeunes artisans de la paix  devant les enfants bénéficiaires.

De son coté,  David MINGINGO, de l’association salvatrice de l’humanité rappelle que les enfants sont un espoir du Congo. Il plaide auprès de la communauté internationale et à toute personne de bonne volonté de soutenir les actions de compassion aux enfants vulnérables et surtout les malnutris identifié à l’Est de la RDC.
Dans l’année 2020, CAAP-T projette suivre de près certains cas délicats de vulnérabilité pour assurer, par ses services, une vie meilleure et d’espoir.      

Ghislain Baraka  


décembre 20, 2019

Insécurité à MABANGA-NORD/GOMA. TÉMOIGNAGES:



Les bandits n'ont pas réussi leur mission de visiter des maisons. C’est dans la nuit de jeudi à ce vendredi 20 décembre 2019 au quartier Mabanga-Nord dans la commune de Karisimbi. La population vigilante a bien avant, lancé des cris d’alerte et des sifflets lorsque des suspects sillonnaient dans l’avenue KINDU quelques minutes avant minuit. Voilà qui a effrayé les bourreaux qui ont pris les larges. Un d'eux, caché dans un trou prévu pour un poteau d’électricité, a été récupéré par des jeunes en colère. Avant de le tabasser ils ont fouillé dans son sac où ils ont trouvé des vêtements de la police.
Photo Tasse de paix
« Ceci nous signifie que c’est un collaborateur des agents de l’ordre » témoigne un habitant. Les jeunes  l'ont brûlé vif sur la route à l'avenue KINDU dans le secteur BINGOMBE. Tôt le matin, une jeep de la police nationale congolaise a débarqué pour récupérer le corps. Après le départ des agents de la police, quelques jeunes ont mis le feu sur le bureau du quartier Mabanga-nord, situé en face de la paroisse catholique ‘’Notre dame d’Afrique’’. Quelques agents du bureau sous anonymat parlent d’un bilan lourd dans cet incendie ; « Il y avait dans ce bureau, deux machines ordinateurs, deux postes téléviseurs, deux boucliers pour policiers, des tables, des chaises-plastiques, des bancs, des bêches et pioches et plusieurs documents et dossiers de cette entité de base ».

La circulation et les activités ont été bloquées à la première heure sur la route Katoy,  plusieurs écoles de Katoy et Mabanga-nord (deux quartiers voisins) n’ont pas fonctionné suite à la psychose dans la matinée. Des détonations de coups de balles ont duré quelques minutes avant que la police ne disperse les manifestants qui ont barricadé la route.
C’est pour la troisième fois que ce bureau abritant la police, le chef de quartier et le service de renseignement vient d’être incendié par des manifestants qui accusent les autorités basiques du silence face aux problèmes sécuritaires du milieu.   

Ghislain Baraka

décembre 12, 2019

GOMA : Deux enfants de moins de 5 ans dans les mains des kidnappeurs, 3 semaines déjà


 Ariane BALUME de quatre ans et Josué AKSANTI de trois ans ont été kidnappés, ça fait 21 jours. Le conseil local de la jeunesse de Ndosho, un quartier de la commune de Karisimbi à Goma, a manifesté son indignation ce jeudi 12 décembre 2019.
La marche qui a commencé à Ndosho sur la route nationale numéro trois, s’est conclue au gouvernorat de la province du Nord-Kivu.
Les manifestants réclament l’implication des dirigeants de la province du Nord-Kivu pour le retour de deux enfants de moins de 5 ans kidnappés dans leur quartier depuis 3 semaines. Le président de la structure juvénile de la commune de Karisimbi révèle que les ravisseurs exigent une rançon à verser via le réseau de télécommunication airtel pour relâcher des victimes.
« Les parents de Josué et Ariane n’ont pas assez de moyen pour totaliser le montant réclamé par les ravisseurs, la jeunesse veut actuellement que les autorités politico-administratives trouvent une solution pour que ces petits enfants regagnent sains et saufs leurs familles ». Propos de Salomon BAENI après la manifestation.
Salomon BAENI, président de la jeunesse de la commune de KARISIMBI

Les jeunes manifestants ont chuté au ministère provincial de la justice, à l’assemblée provinciale et au gouvernorat du Nord-Kivu où ils ont déposé leur mémorandum. Le ministre de la justice comme le vice-président de l’assemblée provincial ont tous promis une implication de la part des autorités provinciales pour mettre fin à ce phénomène de kidnapping à l’est de la RDC.  


Publié par Ghislain BARAKA

octobre 15, 2019

Université catholique la sapientia : Rentrée académique 2019-2020


Rentrée académique à l’UCS « université catholique la Sapientia » ce mardi 15 octobre 2019, une université située au Sud de la ville de Goma, à l’est de la RDC.
 
Des nouveaux étudiants de la première année de graduat commencent, habillés en rouge et noir. Ils paraissent nombreux à 12heure, heure de la pause, à faire des mouvements sur la nouvelle belle route construite devant leur patrimoine. Les nouveaux étudiants inscrits en G1 se promènent déjà près du campus et ceux venus de l’extérieur de Goma restent à admirer la beauté du chantier de la nouvelle cathédrale en construction à côté de l’université. Nombreux parmi eux disent être heureux de débuter leurs études académiques dans cette institution aux beaux paysages du sud de la ville volcanique.

Cette université qui fonctionne depuis 2011 est située au Nord-Kivu, en ville de Goma (est de la RDC), dans la commune de Goma au quartier Keshero.
Comme dans toutes les institutions universitaires de la République démocratique du Congo la rentrée académique a été officiellement ouverte ce mardi. 


Actuellement, les institutions universitaires sont de grande importance dans la vie des jeunes de l’est du Congo, une partie du pays très citée dans des médias à cause des conflits ethniques, l'insécurité et des épidémies comme Ebola qui engouffrent les peuples du Kivu.
 



Ghislain BARAKA

Double assassinat à BUNAGANA, le bilan s'alourdit

  Meurtre par balles de deux jeunes à Rutsuru dans l'agglomération de Bunagana la nuit de vendredi à ce samedi 16 janvier. C'est à ...