Encore ce lundi 11 décembre à 10h, des étudiants se sont bagarré. Les vitres des auditoires et quelques bureaux de l'ISTM ont été détruits. Plusieurs sources de l'ISTM accusent les étudiants de l'ISTA d'être à la base de cet énième trouble. Le commandant de la police urbaine est arrivé sur le lieu, 30 min après la chaude bagarre pour l'observation des casses. Notons que les combats entre étudiants de ces deux institutions supérieures interviennent pour la 3ème fois depuis le début de l'année académique en cours.
Ghislain Baraka
Tasse de paix est un projet média de Ghislain Baraka, journaliste et chercheur en communication et information. L'information étant au centre d’intérêt, tasse de paix produit des articles d'information et des émissions radiophoniques à Goma et documentaires vidéos sur le droit de l'homme dans la région des pays des grands lacs.
décembre 12, 2017
novembre 28, 2017
22 MANIFESTANTS ARRÊTÉS CE 26 NOVEMBRE À GOMA
22 personnes entre celles qui manifestaient ce mardi ont été récupérées par des éléments de la police vers l'entrée présidentielle en ville de Goma ce mardi. Entre les organisateurs on cite Espoir Ngalukiye et Gislain Muhiwa. Selon notre source ces jeunes qui manifestaient pacifiquement ont été amenés et gardés au centre de la police de mugunga.
Selon Smith Etumba, Espoir serait blessé: "on voulait l'amener à l'hopital mais il a refusé. La marche devrait commencer a 08h00 mais vu une importante disposition policiere et leur vas et viens nous avons commencé à 09 moins le quart" .
Notons que l'opposition appele à une marche de grande envergure pour jeudi 28 novembre.
Ghislain Baraka
Selon Smith Etumba, Espoir serait blessé: "on voulait l'amener à l'hopital mais il a refusé. La marche devrait commencer a 08h00 mais vu une importante disposition policiere et leur vas et viens nous avons commencé à 09 moins le quart" .
Notons que l'opposition appele à une marche de grande envergure pour jeudi 28 novembre.
Ghislain Baraka
novembre 10, 2017
RUTSHURU: ARRESTATION DES MANIFESTANTS QUI EXIGENT LE DEPART DES ADMINISTRATEURS
Plus de 20 manifestants homes et femm
es arrêtés pendant un Sit-in au bureau du territoire de Rutshuru.
Parmi eux le président du conseil territorial de la Jeunesse(CTJ) Maitre Héritier GASHEGU qui présentait le mémorandum au chef de
bureau du territoire et le point focal de Congo
Peace Net Work Justin BIZIMANA BIN
SERUH qui représente les associations de la société civile. Ils réclamaient
le départ des administrateurs du territoire de Rutshuru ce vendredi 10 novembre
qui serait selon eux silencieux face à l’insécurité grandissante dans cette
partie de la Province du Nord Kivu
Les policiers de la LENI ont explosé les bombes à gaz
lacrymogène pour dispersé les manifestants qui se sont mis par terre brandissant
des messages sur des calicots et des papiers.
Jean
Baptiste SEBUHORO le chef de bureau n’a pas eu une occasion de
recevoir entre ses mains le mémo car la dispersion a été faite avant que le président
du CTJ ne finisse la lecture.
Cette autorité a souligné l’absence de l’Administrateur du
Territoire Justin MUKANYA et voulait
que les manifestants reviennent au bureau lundi «Cette insécurité en
territoire de Rutshuru nous donne aussi de la peine, mais comme le chef du
territoire sera présent lundi je leur propose de revenir pour tout lui
présenter ».
Une heure plus tard un autre jeune garçon vêtu en noir a été récupéré
par les éléments de la police
Ghislain BARAKA
octobre 31, 2017
RUTSHURU : TERRE DES JEUNES Asbl
«Si tous les jeunes de
Rutshuru se mettaient ensemble pour combattre les violences et l’insécurité qui
y règnent, nous pourrons arriver à la pacification »
Une nouvelle Association sans but lucratif a vu son jour samedi 28octobre en territoire de Rutshuru sous le nom : Terre des jeunes.
PCA-terre des Jeunes |
Une nouvelle Association sans but lucratif a vu son jour samedi 28octobre en territoire de Rutshuru sous le nom : Terre des jeunes.
La terre est la seule grande ressource dont tous les êtres
vivant sont bénéficiaires. Selon le président du conseil d’administration de Terres des Jeunes la jeunesse est une
grande cible pour que cette organisation atteigne ses buts ; ceux de
limiter l’impact négatif des activités de l’homme sur son environnement,
contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres
affectées par des conflits armés ; des maladies et autres forces
catastrophes.
Il existe beaucoup d’associations en territoire de Rutshuru
et cela n’est pas une prolifération, Méthode BAGURUBUMWE s’appuie sur la
phrase : l’union fait la force. « Je pense que toutes
ces associations ont un objectif de développer le territoire de Rutshuru.
Ainsi, Terre des Jeunes à voulu apporter son bois de chauffage pour contribuer
tant soit peu au développement de Rutshuru car dit-on : le feu brule tout haut quand chacun y
apporte du bois ».
GOMA: JOURNÉE SANS ÉCOLE OU JOURNÉE VILLE MORTE...
Suite à une journée ville morte annoncée depuis la semaine passée par certains mouvements qui s'opposent au régime Kabiliste, des coups des balles ont retentis dans certains quartiers de la ville de Goma le 30 OCTOBRE.
Quelques élèves de l'école du 50naire rencontrés au carrefour d'attente du bus de transport à Katuku vers l'église des Adventistes n'ont pas eu de bus jusqu'à rentrer à la maison . Vers 9h du matin, les élèves des quelques écoles du Q. Kyeshero étaient nombreux visibles revenant des écoles, c'est comme ceux de l'Ep Karibu, l'institut Keshero, Metanoia, Complexe scolaire Bethel, l'ep Kauta et...
Ceci est un cas rare dont les chefs des établissements libèrent les élèves pour une journée ville morte à Goma.
Ghislain Baraka
Suite à une journée ville morte annoncée depuis la semaine passée par certains mouvements qui s'opposent au régime Kabiliste, des coups des balles ont retentis dans certains quartiers de la ville de Goma le 30 OCTOBRE.
Quelques élèves de l'école du 50naire rencontrés au carrefour d'attente du bus de transport à Katuku vers l'église des Adventistes n'ont pas eu de bus jusqu'à rentrer à la maison . Vers 9h du matin, les élèves des quelques écoles du Q. Kyeshero étaient nombreux visibles revenant des écoles, c'est comme ceux de l'Ep Karibu, l'institut Keshero, Metanoia, Complexe scolaire Bethel, l'ep Kauta et...
Ceci est un cas rare dont les chefs des établissements libèrent les élèves pour une journée ville morte à Goma.
Ghislain Baraka
septembre 25, 2017
LETTRE OUVERTE N°04 DU 18 au 23/09/2017
LE COMPTEUR CASH POWER EST-IL COMMODE POUR LES RUTSHUROIS ?
L’utilisation
du compteur cash power complique
la plupart des consommateurs du courant électrique de la société Virunga Sarl à RUTSHURU. C’est pourquoi
ils ont interdit à cette dernière de
continuer les installations des compteurs avant que les administrateurs de la
société en siège le 3 octobre.
Le torchon brûle entre la population
et Virunga Sarl
Ils ont discuté le lundi
18 septembre ; le Directeur Gérant de Virunga
Sarl et la société civile accompagnée d’une masse des consommateurs du
courant de Matebe ; le Directeur
Gérant de cette société voulait répondre à certaines questions préoccupantes
contenues dans les lettres lui adressées par les consommateurs du courant
électrique à RUBARE et à BUKOMA.
Plusieurs clients n’ont toujours pas compris pourquoi sur toute l’étendue
du Nord-Kivu, le compteur cash power devait commencer par leur territoire, un
territoire victime
des atrocités depuis beaucoup d’années. « Nous avons été victimes des guerres répétitives et quand un petit calme semble s’observer vous venez nous sensibiliser, certains qui n’ont pas beaucoup des moyens arrivent à vendre leurs champs et biens et après une année vous nous instaurez ce compteur sans notre consentement, sans tenir compte de notre pouvoir d’achat et des niveaux des compréhensions du terme cash power ». S’indigne un des clients qui, avec l’accord de ses pairs pensent que l’achat du compteur est une escroquerie de la part de Virunga ; au cours de cette réunion la société civile a demandé que les agents qui font le raccordement stoppent leurs travaux jusqu’à ce que la société commerciale de l’énergie trouve dans la mesure du possible des solutions.
des atrocités depuis beaucoup d’années. « Nous avons été victimes des guerres répétitives et quand un petit calme semble s’observer vous venez nous sensibiliser, certains qui n’ont pas beaucoup des moyens arrivent à vendre leurs champs et biens et après une année vous nous instaurez ce compteur sans notre consentement, sans tenir compte de notre pouvoir d’achat et des niveaux des compréhensions du terme cash power ». S’indigne un des clients qui, avec l’accord de ses pairs pensent que l’achat du compteur est une escroquerie de la part de Virunga ; au cours de cette réunion la société civile a demandé que les agents qui font le raccordement stoppent leurs travaux jusqu’à ce que la société commerciale de l’énergie trouve dans la mesure du possible des solutions.
Le compteur
cash power est une loi
Tenant sa parole, Ephrem
BALOLE a commencé par signaler que le compteur cash power n’est pas une
invention de Virunga Sarl mais une
loi du journal officiel à son article 27 « Toute vente d’énergie doit
être prélevée par compteur, toute facturation forfaitaire est prohibée ».
« C’est sur cette loi que nous nous basons, nous
demandons juste aux clients d’utiliser rationnellement l’énergie car seront
facturé selon le compteur, je ne peux pas vous promettre que je vais supprimer
le cash power mais je vais remonter vos doléances auprès de ma hiérarchie » ; propos du Directeur Gérant de la Société Virunga Sarl.
Le président du Conseil Territorial de la Jeunesse lui ayant analysé
toutes les tensions a compris que les parties prenantes à cette reunion étaient
dans des tractations et a profité d’appeler la jeunesse à la patience en
attendant urgemment et impatiemment la réponse de Virunga Sarl.
Il sied de signaler qu’une
délégation de 5 membres du CENADEPP
(Centre National d’Appui au Développement et à la Participation Populaire) en provenance de Kinshasa a rencontré jeudi 21 septembre Ephrem BALOLE pour un échange
à MATEBE et vendredi la société civile de BUKOMA et les Leaders locaux à l’hôtel GREFAMU I pour les encourager dans la lutte et les a appelé
à un dialogue sous une médiation. « La
lutte est noble mais vous devez privilégier le dialogue pour trouver une
solution durable » Conseil de Joseph
KINZO l’un des responsable de AJWS (American
Juif World Service) Une des organisations qui appuie Virunga Sarl.
JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX
Chaque année à travers le monde, se célèbre la journée internationale de
la paix le 21 septembre. Cette journée
a été déclarée par l’assemblée générale des nations unies en vue de renforcer
l’idéal de paix tant aux seins des pays et contre les pays eux-mêmes.
Le thème de la journée
en 2017 est « ensemble pour la paix, respect : dignité et sécurité pour tous ». Ce thème a été choisi pour mettre à
l’honneur la campagne « ENSEMBLE »,
une initiative mondiale des nations unies qui favorise le respect, la sécurité
et la dignité pour toute personne forcée par les circonstances à fuir son
domicile ainsi que ceux à la recherche d’une vie meilleure.
Les liens entre les élections et les problèmes de la RDC
relatifs à la paix
Autour de ce thème choisi par Congo
Peace Network, Plus de 500 jeunes ont commémoré la journée internationale de la
paix avec Congo Peace Network le 21 septembre à GOMA dans la salle Full Gospel.
Le territoire de
Rutshuru a été représenté par 10 jeunes parmi les quels cinq de Kiwanja et cinq
de Rutshuru. Le point focal de cette organisation non gouvernementale en
territoire de Rutshuru ayant été à la tête de sa délégation nous a fait le
compte rendu de la célébration de cette journée dans la ville
touristique ; « nous avons
été à Goma pour nous unir avec les jeunes de toute la Province du Nord-Kivu
pour ne pas laisser passer inaperçue cette fête consacrée à la paix. Le
professeur Godefroid KAMANA était l’orateur du jour qui nous a enrichit sur
l’impact de la tenue des élections sur la paix dans notre pays. Après la
conférence-débat, je reste convaincu que seule la tenue des élections au plus tard
fin 2017 pourrait aider le pays à sortir de l’impasse et surtout dans mon
territoire de Rutshuru où les défis sécuritaires sont de taille ».
Récits de Justin BIZIMANA Bin SERUH.
Campagne UCHAGUZI
Bin SERUH nous a révélé qu’une campagne (dénommée campagne UCHAGUZI) venait d’être
lancée à l’occasion de la célébration de la paix sous le mouvement peuple RDC. « Ce mouvement
national lancé par Congo Peace Network
permettra aux congolais de revendiquer par les voies non violentes les
élections selon l’accord de la Saint Sylvestre.
« J’appelle tout le monde et les jeunes de Rutshuru en particulier à adhérer massivement sans
condition ».
POURQUOI PRESQUE TOUS LES PROJETS EN TERRITOIRE DE RUTSHURU
S’EXECUTENT DANS LE BWISHA ?
Depuis
un certain temps la chefferie de BWISHA semble
être calme que celle de BWITO et les
investisseurs préfèrent collaborer avec la juridiction de NDEZE.
C’est l’analyse de l’honorable
Léon BARIYANGA RUTUYE qui en séjour en territoire de RUTSHURU nous a accordé une interview sur la situation sécuritaire
de BWITO où opèrent des milices et
l’insécurité monte au créneau.
Cette partie du
territoire est caractérisée par le manque de l’esprit d’amour et de
collaboration, pense l’élu de RUTSHURU ; « il suffit qu’on découvre un cadavre
d’un hutu pour que tous les Hutus se liguent pour inquiéter les Nandes et les Hundes ; Il suffit
qu’on découvre un cadavre d’un Hunde ou
un Nande pour que sa communauté se ligue pour incendier les maisons des Hutus. Dieu merci la fois dernière les
jeunes de Kikuku se sont mis
ensemble pour dialoguer et dire qu’ils enterraient la hache de la guerre,
il ne suffit pas simplement d’enterrer la hache de la guerre mais il faut
enterrer la division.
Le tribalisme ne construit pas
L’honorable
a relayé les propos du Gouverneur de Province
qui disent qu’aucune tribu ne
chassera une autre.
IL
FAUT QUE LES GENS DE BWITO DIALOGUENT
Que tous ces jeunes qui sont dans des groupes armées rentrent dans leurs
familles et qu’ils collaborent entre eux. BARIYANGA
s’est caractérisé par un souci : « mes frères de BWITO me posent souvent la question ; (Pourquoi beaucoup de projets de ce
territoire s’exécutent en chefferie de Bwisha ?). À cette question je
pense que les investisseurs n’iront pas exécuter des projets dans un coin
insécurisé, même SOMIKIVU ne va pas travailler pendant que les gens sont
entrain de s’entretuer, malheureusement les jeunes ignorent que quand SOMIKIVU va travailler n’ira pas
chercher des ouvriers ailleurs ; On ne reconstruira pas la Rwindi
tant que les Nyatura et les maimai continueront à se battre.
J’appelle à la conscience de chacun pour qu’ils vivent ensemble car le
développement de chez eux ne proviendra que d’eux-mêmes. La COOPEVI a fait la fierté de BWITO avec
les makayabo avant le moustico de maman MASIKA et aujourd’hui
les pêcheurs sont kidnappés du jour le jour et ce sont les maimai qui
contrôlent le lac, les gens n’ont pas quoi manger et les enfants sont entrain
de mourir du Bwaki.
Que les rebelles rentrent
dans leurs familles respectives pour qu’ils gagnent du pain par leur sueur au
lieu de verser le sang des innocents, que les pasteurs ne cessent de prêcher et
que les administratifs ne cessent d’aller sur le terrain pour sensibiliser la
population avec des meetings populaires ».
POURQUOI
AI-JE ÉTÉ INTERPELLÉ?
Le mercredi 20
septembre vers 12h30’ je me suis vu interpellé par un service de sécurité dont
je garde l’anonymat au bureau du Territoire de Rutshuru pendant que j’étais en
plein service de tasse de paix.
Des hommes bien
reconnus m’ont amené au cachot où j’ai été séquestré et torturé, une heure
après j’ai été libéré grâce à l’intervention du chef de groupement BUKOMA
Monsieur Modeste KABORI et une délégation du CTJ conduite par maître Héritier
GASHEGU.
septembre 19, 2017
LETTRE OUVERTE N°03 DU 11 au 16/09/2017
RECRUDESCENCE DE
L’INSECURITE EN TERRITOIRE DE RUTSHURU
Bilan de la société civile de
Kiwanja sur kidnapping dans l’agglomération
P
|
lus
de 25 personnes ont été Kidnappées entre l’agglomération de Kiwanja et le
groupement de BUKOMA dans la chefferie de BWISHA.
Révélation
du président de la société civile de Kiwanja qui révèle que la population vit
ce dernier temps avec peur au
ventre « les ravisseurs ont
pris 12 hommes 13 femmes et 2 jeunes dans cette même semaine. » KASONGO SAIDI dans une exclusivité nous
accordée samedi 16 septembre a demandé aux autorités sécuritaires de
s’impliquer pour sécuriser Kiwanja en particulier et le territoire en général.
Kidnapping du Prêtre Pallottin à
Ntamugenga
Le
Père Jean de DIEU KASEREKA « KANEFU » a été kidnappé la nuit de
vendredi 15 septembre vers 23 heures. Les ravisseurs l’ont pris de chez ses
parents à NTAMUGENGA, groupement de Bweza en chefferie de Bwisha près de 5km de
Kako où il était en vacance pour fêter
le centenaire de son père.
Ce serviteur de Dieu et promoteur
du complexe scolaire Sainte Thérèse de l’enfant Jésus située à Kiruhura/Bunyangula travaillait à
Goma chez les pères pallottins au quartier Keshero. Le centre d’étude pour la
Promotion de la Paix, la démocratie et le droit de l’homme ‘’CPADHO’’ condamne
ce crime en alertant les autorités civiles, militaires et policières en
territoire de Rutshuru et en Province du Nord-Kivu pour que soit libéré
l’otage. Cette information met male à l’aise les fideles catholiques rencontrés
par tasse de paix.
Kidnapping d’un médecin et son
pharmacien dans le Parc
Docteur
Germain MUMBERE Médecin chef de zone de MABALAKU du territoire de BENI a été
enlevé par des hommes en tenu militaire lors d’une attaque au convoi survenu vendredi 16 septembre dans le BUSENDO
Près de MABENGA. Lors de cette embuscade Madame KAHIDO a été touchée par balles
sur la tête et acheminée à l’hôpital général de Rutshuru.
Ses collègues ont fait une marche
pacifique samedi 17 septembre et on déposé un mémorandum auprès du chef de
groupement chez eux à Beni ; en voici un extrait « Excellence
Monsieur le gouverneur face à cette
situation douloureuse, les agents de la zone de santé MABALAKU réunie demande
votre implication personnelle à travers vos services de sécurité pour retrouver
sain et sauf le Docteur Germain, aux ravisseur de relâcher immédiatement sans aucune condition le médecin chef de Zone
de MABALAKU, demande une prise en charge des soins médicaux appropriés à notre
infirmière Madame KAHINDO et informe à
toute la communauté locale qu’un service
minimum est organisé dans toute la zone pendant 24h, si ce dernier expire avant
qu’il ne soit retrouvé les actions de grande envergure seront prises ».
SOCIETE CIVILE « JE NE VEUX PAS ENTENDRE PARLER DU CASH
POWER »
Cette
phrase a été à plusieurs reprises prononcée par certains d’entre les habitants
du groupement de BUKOMA qui prenaient part à une réunion organisée par la
société civile de la place ce vendredi 15 septembre au stade Tata Mwami NDEZE.
Ils étaient plus de 200 personnes
venues de BUKOMA et de Rutshuru centre qui discutaient autour de la gestion du
courant électrique de Virunga Sarl qui selon eux serait entrain de faire une
escroquerie stratégique à la population de BWISHA « au début, ils ont menti, ils nous ont dit que nous devrions
payer selon les Kilowatts payés ; 3
Ampères étaient à 5$, 6A à 10$ et 10A à
15$ et c’était bon mais lorsqu’ils viennent installer le cash power, ils se méfient
de leurs clients que nous sommes. Aujourd’hui, les gens n’aliment plus les
ampoules autour des leurs parcelles la nuit et cela favorise l’insécurité dans plusieurs coins de
la chefferie »
La société
civile relève que depuis qu’elle a été informée que Virunga allait commencer à
utiliser le cash power elle a commencé a
demander l’implication des autorités locales mais sans réponse.
Il faut se prendre en charge
A l’issue de la réunion, une lettre a été
signée par un comité de suivi qui a donné un ultimatum de 7 jours à Virunga
Sarl pour qu’elle donne des réponses à la population. Cas contraire, la SOCICO
passera à la vitesse supérieure.
Nous
avons appelé le directeur, Gérant de Virunga Sarl et nous a révélé que sa
société prenait avec du sérieux les
lamentations de ces clients « nous
avons reçu leurs lettres et nous y avons réfléchi sérieusement ; cash
power n’est pas un nouveau mot dans les oreilles de Rutshurois, nous avons fait
une année de sensibilisation mais comme
il nous écrivent nous donnerons d’autres explications dans une réunion prévu au
Territoire ce lundi 18 septembre » a dit Ephrem BALOLE que nous avons
appelé.
DEBUT DES TRAVAUX AU CENTRE COFOM
90 candidats
femmes et hommes seront les premiers bénéficiaires des formations au sein du centre des métiers’’ COFOM’’ situé à KASHWA
à coté du stade TATA MWAMI NDEZE RUGABO II. Révélation du directeur de cette
école Jean Baptiste NZABA MATABARO lorsqu’il répondait à certaines questions
lui adressées par les partenaires de COFOM pendant qu’ils faisaient un control final des travaux réalisés.
« Nous
avons fini la phase d’inscription, nous avons donné plus des chances aux
vulnérables : les mères célibataires, les démobilisés et le peuple
autochtone » chaque
apprenant payera 5$ par mois pour facilité le bon fonctionnement du centre. La
société civile territoriale loue l’action de la KFW (Banque allemande) pour le
financement. Quant au bailleur, appelle les gérants du COFOM à gérer en bon
père de famille.
« C’est un centre qui doit privilégier la cohabitation, je demande que les gestionnaires de cet ouvrage prenne bien soin de tout ce
qui y est tout en respectant les droits de chacun ».. Propos de
Claudia BURKAIN de la KFW.
Notons
que les cours sur l’éducation civique vont commencer ce lundi 18 septembre ;
ils viseront la cohésion et la bonne collaboration entre des tribus et classes
différentes. Les formations prendront 12 mois entre les quels 3 seront repartis
pour le stage.
Les cours techniques débuteront
le 2 octobre à en croire la direction du COFOM.
LA
BONNE GOUVERNANCE FONCIERE
Ceux qui occupent un espace foncier
doivent se rassurer qu’ils ont des documents de peur qu’ils ne soient poursuivis
par le service foncier.
Raison
pour la quelle UNHABITAT a organisé un atelier sur la bonne gouvernance
foncière dans le groupement de Gisigari en chefferie de Bwisha ; le quel
atelier s’est tenu du 13 au 14 septembre dans la grande salle de la chefferie. Justin
KAHINDO qui travaille pour cette organisation des nations unies pense que la
législation congolaise devrait s’adapter aux contextes socio-économiques de la
population avant de déguerpir les plus démunies dans des parcelles qu’ils
occupent souvent pendant beaucoup d’années malheureusement sans document et
souvent par ignorance.
Dans
cet atelier auquel plus de 20 participants ont échangé, l’on a signalé la
présence d’un élu de Rutshuru
l’honorable Berky NYAGASHENDE qui a conseillé
au Rutshurois d’avoir l’habitude d’écrire les conventions qu’ils prennent entre eux lorsqu’ils se prêtent
des champs ou des parcelles
« la confiance n’exclu pas le contrôle, aujourd’hui vous pouvez confier
votre champs à votre membre de famille et demain il cherche des documents pour s’en
approprier ».
Après
l’atelier les services techniques de l’administration foncière de l’urbanisme
et de l’habitat s’est engagé à ne pas réattribuer les terres abandonnées et
terres zaïranisées occupées par les populations, sensibiliser les occupant à
régulariser leurs situations en vue d’une sécurisation effective de législation
foncière et mettre à la disposition du public toutes les informations relatives
à la législation foncière.
Ghislain Baraka
septembre 05, 2017
STRATÉGIE DU MWAMI Francis NDEZE POUR METTRE DIMINUER LE TAUX DE PAUVRETÉ DANS LE BWISHA
Intronisé selon la coutume le 2 août 2016, l'honorable Francis NDEZE a initié un projet de construction d'un centre d'orientation et de formation en métiers "COFOM" érigé dans le village BUGARA en groupement BUKOMA.
Le bâtiment est érigé entre le bureau de la chefferie de BWISHA et celui du territoire de RUTSHURU dans le village BUGARA en groupement BUKOMA.
COFOM: Centre d'orientation et de formation en métiers.
Le mwami nous a accordé un entrétien ce 4 septembre " Ce projet que nous avons initié est un résultat du plan local de développement inclusif et durable de la chefferie de BWISHA 2015-2019. Grâce à celui-ci nous pensons diminuer le taux de chômage qui souvent est la racine de rébellion dans notre BWISHA".
Avant la fin de septembre 2017 COFOM va ouvrir ses portes
Menuiserie ébénisterie, la maçonnerie briqueterie et la coupe courte sont les 3 filières qui devront démarrer dans ce bâtiment qui a été financé en construction par KFW.
L'inauguration du centre interviendra aussi avant la fin septembre. Le processus est au niveau des apprenants; après leur recensement on poursuivra à la sélection. Les formateurs seront aussi recrutés dans peu des jours a renchérit l'honorable Mwami.
Hormis COFOM les proches du mwami de BWISHA nous ont révélé certaines autres réalisations entre autres : la construction de l'école primaire KABAYA située à BUNAGANA, l'institut Notre Dame de Lourdes à JOMBA, l'adduction d'eau potable à KAMIRA à BUNAGANA, la réhabilitation de la route KINYANDONYI-RUGARAMA(13km) etc.
Signalons que depuis 2010 la chefferie de BWISHA s'est engagé dans la mise en oeuvre de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté ainsi que des programmes national et provincial par la production d'un plan local du développement "PDL".
Le bâtiment est érigé entre le bureau de la chefferie de BWISHA et celui du territoire de RUTSHURU dans le village BUGARA en groupement BUKOMA.
COFOM: Centre d'orientation et de formation en métiers.
Le mwami nous a accordé un entrétien ce 4 septembre " Ce projet que nous avons initié est un résultat du plan local de développement inclusif et durable de la chefferie de BWISHA 2015-2019. Grâce à celui-ci nous pensons diminuer le taux de chômage qui souvent est la racine de rébellion dans notre BWISHA".
Avant la fin de septembre 2017 COFOM va ouvrir ses portes
Menuiserie ébénisterie, la maçonnerie briqueterie et la coupe courte sont les 3 filières qui devront démarrer dans ce bâtiment qui a été financé en construction par KFW.
L'inauguration du centre interviendra aussi avant la fin septembre. Le processus est au niveau des apprenants; après leur recensement on poursuivra à la sélection. Les formateurs seront aussi recrutés dans peu des jours a renchérit l'honorable Mwami.
Hormis COFOM les proches du mwami de BWISHA nous ont révélé certaines autres réalisations entre autres : la construction de l'école primaire KABAYA située à BUNAGANA, l'institut Notre Dame de Lourdes à JOMBA, l'adduction d'eau potable à KAMIRA à BUNAGANA, la réhabilitation de la route KINYANDONYI-RUGARAMA(13km) etc.
Signalons que depuis 2010 la chefferie de BWISHA s'est engagé dans la mise en oeuvre de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté ainsi que des programmes national et provincial par la production d'un plan local du développement "PDL".
Images et article de Ghislain Baraka
septembre 02, 2017
RUTSHURU: ADDUCTION D'EAU SOUTENUE PAR PREMIDIS A JOMBA
RUTSHURU : BIENTOT UNE SOLUTION AU PROBLEME DE CARENCE D’EAU POTABLE
Remise officielle des matériels des travaux de renforcement
de l’adduction d’eau potable de la source de MBIGO(en Rangira dans le Groupement
de JOMBA) de servant à Rutshuru et Kiwanja. C’est par un financement de la
société Premidis qui a coûté 17 936$ sur une prévision de 26 000$. Le
coordonateur du Comité de Maintenance d’eau Potable « COMEPO »
en sigle qui exécutera ce projet félicite son partenaire pour ce geste généreux « Je remercie PREMEIDIS qui a songé à la population qui est entrain
d’accroitre surtout qui a besoin de l’eau potable et je demande à d’autres
sociétés de bonne foi d’emboiter les pas de cette dernière »
a dit le coordonateur du COMEPO RUTSHURU Mr KIPILISI MUTIMA
Après la descente sur terrain l’Administrateur Territorial
qui à son tour a exprimé sa sincère gratitude à la société PREMIDIS n’a pas mâché ses mots : « je voudrais profiter de
cette occasion pour inviter toute la population de Rutshuru à soutenir les
actions salvatrices de cette société et à vous qui êtes présent d’être des
interprètes auprès de toutes nos communautés de base pour que nous puissions
soutenir cette société qui, à notre humble avis réalise des actions pour le
compte de cette population » Justin MUKANYA a loué tous les autres
projets de PREMIDIS qui sont en cours.
Ghislain Baraka
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