LE COMPTEUR CASH POWER EST-IL COMMODE POUR LES RUTSHUROIS ?
L’utilisation
du compteur cash power complique
la plupart des consommateurs du courant électrique de la société Virunga Sarl à RUTSHURU. C’est pourquoi
ils ont interdit à cette dernière de
continuer les installations des compteurs avant que les administrateurs de la
société en siège le 3 octobre.
Le torchon brûle entre la population
et Virunga Sarl
Ils ont discuté le lundi
18 septembre ; le Directeur Gérant de Virunga
Sarl et la société civile accompagnée d’une masse des consommateurs du
courant de Matebe ; le Directeur
Gérant de cette société voulait répondre à certaines questions préoccupantes
contenues dans les lettres lui adressées par les consommateurs du courant
électrique à RUBARE et à BUKOMA.
Plusieurs clients n’ont toujours pas compris pourquoi sur toute l’étendue
du Nord-Kivu, le compteur cash power devait commencer par leur territoire, un
territoire victime
des atrocités depuis beaucoup d’années. « Nous avons été victimes des guerres répétitives et quand un petit calme semble s’observer vous venez nous sensibiliser, certains qui n’ont pas beaucoup des moyens arrivent à vendre leurs champs et biens et après une année vous nous instaurez ce compteur sans notre consentement, sans tenir compte de notre pouvoir d’achat et des niveaux des compréhensions du terme cash power ». S’indigne un des clients qui, avec l’accord de ses pairs pensent que l’achat du compteur est une escroquerie de la part de Virunga ; au cours de cette réunion la société civile a demandé que les agents qui font le raccordement stoppent leurs travaux jusqu’à ce que la société commerciale de l’énergie trouve dans la mesure du possible des solutions.
des atrocités depuis beaucoup d’années. « Nous avons été victimes des guerres répétitives et quand un petit calme semble s’observer vous venez nous sensibiliser, certains qui n’ont pas beaucoup des moyens arrivent à vendre leurs champs et biens et après une année vous nous instaurez ce compteur sans notre consentement, sans tenir compte de notre pouvoir d’achat et des niveaux des compréhensions du terme cash power ». S’indigne un des clients qui, avec l’accord de ses pairs pensent que l’achat du compteur est une escroquerie de la part de Virunga ; au cours de cette réunion la société civile a demandé que les agents qui font le raccordement stoppent leurs travaux jusqu’à ce que la société commerciale de l’énergie trouve dans la mesure du possible des solutions.
Le compteur
cash power est une loi
Tenant sa parole, Ephrem
BALOLE a commencé par signaler que le compteur cash power n’est pas une
invention de Virunga Sarl mais une
loi du journal officiel à son article 27 « Toute vente d’énergie doit
être prélevée par compteur, toute facturation forfaitaire est prohibée ».
« C’est sur cette loi que nous nous basons, nous
demandons juste aux clients d’utiliser rationnellement l’énergie car seront
facturé selon le compteur, je ne peux pas vous promettre que je vais supprimer
le cash power mais je vais remonter vos doléances auprès de ma hiérarchie » ; propos du Directeur Gérant de la Société Virunga Sarl.
Le président du Conseil Territorial de la Jeunesse lui ayant analysé
toutes les tensions a compris que les parties prenantes à cette reunion étaient
dans des tractations et a profité d’appeler la jeunesse à la patience en
attendant urgemment et impatiemment la réponse de Virunga Sarl.
Il sied de signaler qu’une
délégation de 5 membres du CENADEPP
(Centre National d’Appui au Développement et à la Participation Populaire) en provenance de Kinshasa a rencontré jeudi 21 septembre Ephrem BALOLE pour un échange
à MATEBE et vendredi la société civile de BUKOMA et les Leaders locaux à l’hôtel GREFAMU I pour les encourager dans la lutte et les a appelé
à un dialogue sous une médiation. « La
lutte est noble mais vous devez privilégier le dialogue pour trouver une
solution durable » Conseil de Joseph
KINZO l’un des responsable de AJWS (American
Juif World Service) Une des organisations qui appuie Virunga Sarl.
JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX
Chaque année à travers le monde, se célèbre la journée internationale de
la paix le 21 septembre. Cette journée
a été déclarée par l’assemblée générale des nations unies en vue de renforcer
l’idéal de paix tant aux seins des pays et contre les pays eux-mêmes.
Le thème de la journée
en 2017 est « ensemble pour la paix, respect : dignité et sécurité pour tous ». Ce thème a été choisi pour mettre à
l’honneur la campagne « ENSEMBLE »,
une initiative mondiale des nations unies qui favorise le respect, la sécurité
et la dignité pour toute personne forcée par les circonstances à fuir son
domicile ainsi que ceux à la recherche d’une vie meilleure.
Les liens entre les élections et les problèmes de la RDC
relatifs à la paix
Autour de ce thème choisi par Congo
Peace Network, Plus de 500 jeunes ont commémoré la journée internationale de la
paix avec Congo Peace Network le 21 septembre à GOMA dans la salle Full Gospel.
Le territoire de
Rutshuru a été représenté par 10 jeunes parmi les quels cinq de Kiwanja et cinq
de Rutshuru. Le point focal de cette organisation non gouvernementale en
territoire de Rutshuru ayant été à la tête de sa délégation nous a fait le
compte rendu de la célébration de cette journée dans la ville
touristique ; « nous avons
été à Goma pour nous unir avec les jeunes de toute la Province du Nord-Kivu
pour ne pas laisser passer inaperçue cette fête consacrée à la paix. Le
professeur Godefroid KAMANA était l’orateur du jour qui nous a enrichit sur
l’impact de la tenue des élections sur la paix dans notre pays. Après la
conférence-débat, je reste convaincu que seule la tenue des élections au plus tard
fin 2017 pourrait aider le pays à sortir de l’impasse et surtout dans mon
territoire de Rutshuru où les défis sécuritaires sont de taille ».
Récits de Justin BIZIMANA Bin SERUH.
Campagne UCHAGUZI
Bin SERUH nous a révélé qu’une campagne (dénommée campagne UCHAGUZI) venait d’être
lancée à l’occasion de la célébration de la paix sous le mouvement peuple RDC. « Ce mouvement
national lancé par Congo Peace Network
permettra aux congolais de revendiquer par les voies non violentes les
élections selon l’accord de la Saint Sylvestre.
« J’appelle tout le monde et les jeunes de Rutshuru en particulier à adhérer massivement sans
condition ».
POURQUOI PRESQUE TOUS LES PROJETS EN TERRITOIRE DE RUTSHURU
S’EXECUTENT DANS LE BWISHA ?
Depuis
un certain temps la chefferie de BWISHA semble
être calme que celle de BWITO et les
investisseurs préfèrent collaborer avec la juridiction de NDEZE.
C’est l’analyse de l’honorable
Léon BARIYANGA RUTUYE qui en séjour en territoire de RUTSHURU nous a accordé une interview sur la situation sécuritaire
de BWITO où opèrent des milices et
l’insécurité monte au créneau.
Cette partie du
territoire est caractérisée par le manque de l’esprit d’amour et de
collaboration, pense l’élu de RUTSHURU ; « il suffit qu’on découvre un cadavre
d’un hutu pour que tous les Hutus se liguent pour inquiéter les Nandes et les Hundes ; Il suffit
qu’on découvre un cadavre d’un Hunde ou
un Nande pour que sa communauté se ligue pour incendier les maisons des Hutus. Dieu merci la fois dernière les
jeunes de Kikuku se sont mis
ensemble pour dialoguer et dire qu’ils enterraient la hache de la guerre,
il ne suffit pas simplement d’enterrer la hache de la guerre mais il faut
enterrer la division.
Le tribalisme ne construit pas
L’honorable
a relayé les propos du Gouverneur de Province
qui disent qu’aucune tribu ne
chassera une autre.
IL
FAUT QUE LES GENS DE BWITO DIALOGUENT
Que tous ces jeunes qui sont dans des groupes armées rentrent dans leurs
familles et qu’ils collaborent entre eux. BARIYANGA
s’est caractérisé par un souci : « mes frères de BWITO me posent souvent la question ; (Pourquoi beaucoup de projets de ce
territoire s’exécutent en chefferie de Bwisha ?). À cette question je
pense que les investisseurs n’iront pas exécuter des projets dans un coin
insécurisé, même SOMIKIVU ne va pas travailler pendant que les gens sont
entrain de s’entretuer, malheureusement les jeunes ignorent que quand SOMIKIVU va travailler n’ira pas
chercher des ouvriers ailleurs ; On ne reconstruira pas la Rwindi
tant que les Nyatura et les maimai continueront à se battre.
J’appelle à la conscience de chacun pour qu’ils vivent ensemble car le
développement de chez eux ne proviendra que d’eux-mêmes. La COOPEVI a fait la fierté de BWITO avec
les makayabo avant le moustico de maman MASIKA et aujourd’hui
les pêcheurs sont kidnappés du jour le jour et ce sont les maimai qui
contrôlent le lac, les gens n’ont pas quoi manger et les enfants sont entrain
de mourir du Bwaki.
Que les rebelles rentrent
dans leurs familles respectives pour qu’ils gagnent du pain par leur sueur au
lieu de verser le sang des innocents, que les pasteurs ne cessent de prêcher et
que les administratifs ne cessent d’aller sur le terrain pour sensibiliser la
population avec des meetings populaires ».
POURQUOI
AI-JE ÉTÉ INTERPELLÉ?
Le mercredi 20
septembre vers 12h30’ je me suis vu interpellé par un service de sécurité dont
je garde l’anonymat au bureau du Territoire de Rutshuru pendant que j’étais en
plein service de tasse de paix.
Des hommes bien
reconnus m’ont amené au cachot où j’ai été séquestré et torturé, une heure
après j’ai été libéré grâce à l’intervention du chef de groupement BUKOMA
Monsieur Modeste KABORI et une délégation du CTJ conduite par maître Héritier
GASHEGU.
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