RECRUDESCENCE DE
L’INSECURITE EN TERRITOIRE DE RUTSHURU
Bilan de la société civile de
Kiwanja sur kidnapping dans l’agglomération
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de 25 personnes ont été Kidnappées entre l’agglomération de Kiwanja et le
groupement de BUKOMA dans la chefferie de BWISHA.
Révélation
du président de la société civile de Kiwanja qui révèle que la population vit
ce dernier temps avec peur au
ventre « les ravisseurs ont
pris 12 hommes 13 femmes et 2 jeunes dans cette même semaine. » KASONGO SAIDI dans une exclusivité nous
accordée samedi 16 septembre a demandé aux autorités sécuritaires de
s’impliquer pour sécuriser Kiwanja en particulier et le territoire en général.
Kidnapping du Prêtre Pallottin à
Ntamugenga
Le
Père Jean de DIEU KASEREKA « KANEFU » a été kidnappé la nuit de
vendredi 15 septembre vers 23 heures. Les ravisseurs l’ont pris de chez ses
parents à NTAMUGENGA, groupement de Bweza en chefferie de Bwisha près de 5km de
Kako où il était en vacance pour fêter
le centenaire de son père.
Ce serviteur de Dieu et promoteur
du complexe scolaire Sainte Thérèse de l’enfant Jésus située à Kiruhura/Bunyangula travaillait à
Goma chez les pères pallottins au quartier Keshero. Le centre d’étude pour la
Promotion de la Paix, la démocratie et le droit de l’homme ‘’CPADHO’’ condamne
ce crime en alertant les autorités civiles, militaires et policières en
territoire de Rutshuru et en Province du Nord-Kivu pour que soit libéré
l’otage. Cette information met male à l’aise les fideles catholiques rencontrés
par tasse de paix.
Kidnapping d’un médecin et son
pharmacien dans le Parc
Docteur
Germain MUMBERE Médecin chef de zone de MABALAKU du territoire de BENI a été
enlevé par des hommes en tenu militaire lors d’une attaque au convoi survenu vendredi 16 septembre dans le BUSENDO
Près de MABENGA. Lors de cette embuscade Madame KAHIDO a été touchée par balles
sur la tête et acheminée à l’hôpital général de Rutshuru.
Ses collègues ont fait une marche
pacifique samedi 17 septembre et on déposé un mémorandum auprès du chef de
groupement chez eux à Beni ; en voici un extrait « Excellence
Monsieur le gouverneur face à cette
situation douloureuse, les agents de la zone de santé MABALAKU réunie demande
votre implication personnelle à travers vos services de sécurité pour retrouver
sain et sauf le Docteur Germain, aux ravisseur de relâcher immédiatement sans aucune condition le médecin chef de Zone
de MABALAKU, demande une prise en charge des soins médicaux appropriés à notre
infirmière Madame KAHINDO et informe à
toute la communauté locale qu’un service
minimum est organisé dans toute la zone pendant 24h, si ce dernier expire avant
qu’il ne soit retrouvé les actions de grande envergure seront prises ».
SOCIETE CIVILE « JE NE VEUX PAS ENTENDRE PARLER DU CASH
POWER »
Cette
phrase a été à plusieurs reprises prononcée par certains d’entre les habitants
du groupement de BUKOMA qui prenaient part à une réunion organisée par la
société civile de la place ce vendredi 15 septembre au stade Tata Mwami NDEZE.
Ils étaient plus de 200 personnes
venues de BUKOMA et de Rutshuru centre qui discutaient autour de la gestion du
courant électrique de Virunga Sarl qui selon eux serait entrain de faire une
escroquerie stratégique à la population de BWISHA « au début, ils ont menti, ils nous ont dit que nous devrions
payer selon les Kilowatts payés ; 3
Ampères étaient à 5$, 6A à 10$ et 10A à
15$ et c’était bon mais lorsqu’ils viennent installer le cash power, ils se méfient
de leurs clients que nous sommes. Aujourd’hui, les gens n’aliment plus les
ampoules autour des leurs parcelles la nuit et cela favorise l’insécurité dans plusieurs coins de
la chefferie »
La société
civile relève que depuis qu’elle a été informée que Virunga allait commencer à
utiliser le cash power elle a commencé a
demander l’implication des autorités locales mais sans réponse.
Il faut se prendre en charge
A l’issue de la réunion, une lettre a été
signée par un comité de suivi qui a donné un ultimatum de 7 jours à Virunga
Sarl pour qu’elle donne des réponses à la population. Cas contraire, la SOCICO
passera à la vitesse supérieure.
Nous
avons appelé le directeur, Gérant de Virunga Sarl et nous a révélé que sa
société prenait avec du sérieux les
lamentations de ces clients « nous
avons reçu leurs lettres et nous y avons réfléchi sérieusement ; cash
power n’est pas un nouveau mot dans les oreilles de Rutshurois, nous avons fait
une année de sensibilisation mais comme
il nous écrivent nous donnerons d’autres explications dans une réunion prévu au
Territoire ce lundi 18 septembre » a dit Ephrem BALOLE que nous avons
appelé.
DEBUT DES TRAVAUX AU CENTRE COFOM
90 candidats
femmes et hommes seront les premiers bénéficiaires des formations au sein du centre des métiers’’ COFOM’’ situé à KASHWA
à coté du stade TATA MWAMI NDEZE RUGABO II. Révélation du directeur de cette
école Jean Baptiste NZABA MATABARO lorsqu’il répondait à certaines questions
lui adressées par les partenaires de COFOM pendant qu’ils faisaient un control final des travaux réalisés.
« Nous
avons fini la phase d’inscription, nous avons donné plus des chances aux
vulnérables : les mères célibataires, les démobilisés et le peuple
autochtone » chaque
apprenant payera 5$ par mois pour facilité le bon fonctionnement du centre. La
société civile territoriale loue l’action de la KFW (Banque allemande) pour le
financement. Quant au bailleur, appelle les gérants du COFOM à gérer en bon
père de famille.
« C’est un centre qui doit privilégier la cohabitation, je demande que les gestionnaires de cet ouvrage prenne bien soin de tout ce
qui y est tout en respectant les droits de chacun ».. Propos de
Claudia BURKAIN de la KFW.
Notons
que les cours sur l’éducation civique vont commencer ce lundi 18 septembre ;
ils viseront la cohésion et la bonne collaboration entre des tribus et classes
différentes. Les formations prendront 12 mois entre les quels 3 seront repartis
pour le stage.
Les cours techniques débuteront
le 2 octobre à en croire la direction du COFOM.
LA
BONNE GOUVERNANCE FONCIERE
Ceux qui occupent un espace foncier
doivent se rassurer qu’ils ont des documents de peur qu’ils ne soient poursuivis
par le service foncier.
Raison
pour la quelle UNHABITAT a organisé un atelier sur la bonne gouvernance
foncière dans le groupement de Gisigari en chefferie de Bwisha ; le quel
atelier s’est tenu du 13 au 14 septembre dans la grande salle de la chefferie. Justin
KAHINDO qui travaille pour cette organisation des nations unies pense que la
législation congolaise devrait s’adapter aux contextes socio-économiques de la
population avant de déguerpir les plus démunies dans des parcelles qu’ils
occupent souvent pendant beaucoup d’années malheureusement sans document et
souvent par ignorance.
Dans
cet atelier auquel plus de 20 participants ont échangé, l’on a signalé la
présence d’un élu de Rutshuru
l’honorable Berky NYAGASHENDE qui a conseillé
au Rutshurois d’avoir l’habitude d’écrire les conventions qu’ils prennent entre eux lorsqu’ils se prêtent
des champs ou des parcelles
« la confiance n’exclu pas le contrôle, aujourd’hui vous pouvez confier
votre champs à votre membre de famille et demain il cherche des documents pour s’en
approprier ».
Après
l’atelier les services techniques de l’administration foncière de l’urbanisme
et de l’habitat s’est engagé à ne pas réattribuer les terres abandonnées et
terres zaïranisées occupées par les populations, sensibiliser les occupant à
régulariser leurs situations en vue d’une sécurisation effective de législation
foncière et mettre à la disposition du public toutes les informations relatives
à la législation foncière.
Ghislain Baraka
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